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La méditation Biodynamique

30 juillet 2018

Présentation

La méditation biodynamique

Méditation et lâcher-prise :

Méditation de la simple présence et acceptation de l’intelligence spontanée du corps

Méditation : Ici « méditation » veut dire « plongée en soi ». Méditer c’est s’immerger en soi. Fermer les yeux et porter son attention sur sa présence (sur la sensation d’être, la conscience d’être, le sentiment d’existence). Ne pas s’accrocher à une sensation corporelle particulière mais plutôt ramener l’attention à sa source. A la simple présence, qui n’est ni ceci ni cela : qui est irréductible à une image (à un corps dont on peut dessiner les contours, à une silhouette), à une identité, à un rôle social, à une fonction familiale, etc. Simple présence, sans nom, sans forme, sans apparence, sans structure, sans nationalité, sans couleur, ni mâle ni femelle. Juste être.

Présence.

« Rappelez-vous la conscience de l’enfant, sans connaissance des idées, ne s’identifiant à aucun concept. Existence sans définition d’elle-même. Pure conscience dont le seul corps est le ciel : présence indifférenciée ressentie comme aussi subtile que l’espace. »

Lâcher-prise : Ici « lâcher-prise » veut dire accepter de relâcher l’emprise que l’on a sur le cours des choses et en premier lieu sur notre propre corps. Lâcher les commandes du corps, laisser le corps fonctionner en pilotage automatique. Accepter la « biodynamique », c’est-à-dire « la dynamique du Vivant », l’intelligence spontanée du corps qui est celle du Tout. Intelligence impersonnelle sans recul, conscience dynamique en mouvement qui s’exprime de manière singulière à travers chaque organisme vivant. Ne pas intervenir, accepter ce qui arrive et ce qui se passe. Laisser faire la spontanéité. Laisser être.

Spontanéité.

« Il n’y a personne qui lâche prise, il y a lâcher-prise. Cela arrive tout seul. Ça se produit spontanément. »

 

 

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30 juillet 2018

Textes

   Ci-joints des textes qui m'inspirent et me stimulent. Puissent-ils vous servir. Sinon tant pis!

"Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?" Ramana Maharshi

 

Le Nisarga Katsugen Undo

La méditation Biodynamique

 

Voici des citations extraites des livres d’entretiens avec Nisargadatta. Je les ai trouvées numérotées et compilées ainsi sur un site internet dont j’ai perdu la référence.

1. Vous devez comprendre votre "sens d’Être", de "Présence" ou le sentiment "Je Suis" que vous pouvez aussi appeler conscience, dans sa pureté absolue. La meilleure façon de faire cela, est de reculer dans le temps et d’essayer de vous souvenir où pour la première fois vous avez réalisé que "vous êtes" ou "Je Suis", qui est habituellement autour de l’âge de trois ans.

2. Pourquoi vous en souvenir? Parce que lorsque le sentiment "Je Suis" est apparu pour la première fois, il était dans sa pureté absolue, dépourvu de mots et ne possédait aucun ajout quel qu’il soit. 

3. Cette phase de vivre avec le sens pur de "seulement être" ou du "Je Suis" sans mot se poursuit pour quelque temps et puis graduellement la contamination commence. Ceci entraîne le processus que nous appelons "conditionnement" qui vous sculpte en un individu vivant dans le monde et sous certaines circonstances. 

4. En devenant adulte le fardeau de toutes ces additions, ou des contaminations sur le "Je Suis" devient tellement lourd que le "Je Suis" d’origine est complètement oublié et perdu en dessous. Le "Je Suis" dans sa pureté absolue est encore là avec vous, même présentement, sauf que vous êtes incapable de le remarquer ou de l’attraper. 

5. Si vous êtes incapable de vous souvenir du moment où pour la première fois vous avez réalisé que "vous êtes" ou "Je Suis", alors vous pouvez essayer de l’observer au moment ou vous vous éveillez le matin. Ceci va requérir de l’effort, car lorsque vous vous éveillez, le mouvement "je suis ce corps qui s’appelle untel dans le monde, et je dois faire ceci ou cela…" est tellement rapide que vous êtes incapable de prêter attention au pur "Je Suis".

6. Le premier pourrait être appelé l’approche du "souvenir d’enfance", alors que le deuxième pourrait être appelé l’approche du "réveil". Vous pouvez utiliser celui qui vous sied le mieux ou vous pouvez utiliser une combinaison des deux, l’idée est d’approcher le "Je Suis" dans sa pureté absolu.

7. Chaque mot du Gourou reflète sa sagesse étonnante et les questions qu’il pose à l’aspirant sont d’une nature extrêmement profonde. Tout ce qu’il dit ou demande est rempli d’instructions à notre égard.

8. Les efforts du Gourou sont pour nous faire comprendre et réaliser la pureté absolue du "Je Suis". En trouvant des réponses à des questions comme : Quand pour la première fois avez-vous su que "vous êtes" ? Ou : Peut-il y avoir un sens du "Je" sans être quelqu’un ou l’autre ? Les deux vous entraînent vers le "Je Suis" dans sa pureté absolue.

9. Les affirmations du Gourou qui vous dirigent au pur "Je Suis" sont : Le sens du "Je Suis" est toujours avec vous, mais vous y avez attaché des choses (contaminations) – le corps, des sentiments, des pensées, des idées, des possessions ainsi de suite. Toutes ces identifications avec le Soi sont trompeuses. À cause d’eux, vous vous prenez pour ce que vous n’êtes pas.

10. Le Gourou nous recommande constamment le Sadhana de demeurer dans le "Je Suis" : Le sens "d’Être", du "Je Suis", est le premier à émerger. Demandez-vous d’où il vient ou, observez-le silencieusement. Lorsque le mental demeure dans le "Je Suis", sans bouger, vous entrez dans un état qui ne peut pas être verbalisé mais qui peut être expérimenté. Tout ce que vous devez faire est d’essayer et d’essayer encore.

11. Soyez convaincu que tout ce que vous pouvez dire à propos de vous-même est, "Je Suis". Regardez-le bien car toutes les définitions s’appliquent seulement à votre corps et ses expressions. Par la seule conviction que "Je Suis", votre obsession avec le corps partira.

12. La conviction que l’unique affirmation vraie à propos de vous, le "Je Suis", arrivera en étant sérieux, en cherchant, enquêtant, questionnant quotidiennement et à toutes les heures, en consacrant votre vie entière à cette découverte. 

13. Refusez toutes les pensées sauf une: "Je Suis". Le mental se rebellera au début mais avec la pratique, la patience et la persévérance, il cèdera et deviendra silencieux. Lorsque vous serez tranquille, des choses commenceront à survenir spontanément et très naturellement, sans aucune interférence de votre part.

14. Pourquoi ne pas vous détourner de toutes vos expériences vers celui qui expérimente? Vous devez réaliser toute l’importance de la seule affirmation vraie que vous pouvez faire : "Je Suis". Seulement "Je Suis", c’est tout ! (Pas d’ajouts, pas d’accessoires) 

15. Gardez simplement à l’esprit le sentiment "Je Suis", immergez-vous en lui jusqu’au moment où votre esprit et votre sentiment deviennent un. Avec des essais répétés vous arriverez au bon équilibre entre votre attention et votre affection, et votre esprit sera fermement établi dans la pensée-sentiment "Je Suis".

16. Rappelez-vous toujours que nonobstant ce que vous pensez, dites ou faites, ce sens immuable et affectionnant d’Être, demeure l’arrière-plan éternellement présent du mental en tant que la pensée-sentiment "Je Suis"

17. Ne vous préoccupez pas de quoi que ce soit; ce que vous voulez, ce que vous pensez ou faites, restez simplement dans la pensée-sentiment "Je Suis", focalisant fermement le "Je Suis" dans le mental. Dès que vous déviez, rappelez-vous : tout ce qui est perceptible et concevable est transitoire et seul le "Je Suis" perdure.

18. J’avais confiance en mon Gourou, il m’a dit de me concentrer sur le "Je Suis" – Je l’ai fait ! Il m’a dit que je suis au-delà de tout ce qui est perceptible et concevable – J’ai cru ! Malgré que je doive travailler pour permettre à ma famille de vivre, à mon cœur et mon âme j’ai donné mon entière attention, et la totalité de mon temps libre à mon Sadhana.

19. Établissez-vous fermement dans la conscience du "Je Suis". C’est le début et également la fin de toutes les démarches. Vous pouvez choisir n’importe quelle voie qui vous convient, mais ultimement c’est votre sérieux et votre sincérité qui détermine le rythme de la progression. À cause de ma foi et de mon sérieux j’ai réalisé mon Swarupa (Soi) en moins de trois ans.

20. Afin de connaître ce que vous êtes, vous devez d’abord chercher ce que vous n’êtes pas, et pour cela vous devez vous observer soigneusement, rejetant tout ce qui ne va pas nécessairement avec le "Je Suis". L’idée : je suis né à un certain endroit et à un certain moment, de mes parents et maintenant je suis untel, vivant là, marié à, père de, embauché par, et ainsi de suite. Tout cela n’est pas inhérent au sens du "Je Suis". Notre attitude habituelle est "Je suis ceci ou cela".

21. Séparez systématiquement et avec persévérance le "Je Suis" de "ceci" ou "cela" et essayez de ressentir ce que cela signifie de simplement être, seulement être, sans être "ceci" ou "cela". Plus vous comprendrez clairement qu’au niveau du mental vous ne pouvez qu’être décrit en des termes négatifs seulement, plus rapidement arriverez-vous à la fin de votre quête et vous réaliserez votre Être Illimité.

22. Comprenez bien, que sans le "Je Suis" il n’y a rien. Toute connaissance est à propos du "Je Suis". Les fausses idées concernant le "Je Suis" mènent à l’esclavage, la véritable connaissance mène à la liberté et au bonheur.

23. Comprenez que le sens du "Je Suis" est vous-même. Vous ne pouvez pas vous en séparer, mais vous pouvez l’associer à n’importe quoi, comme en disant, je suis jeune, je suis riche et ainsi de suite. Mais rappelez-vous toujours, toutes ces auto-identifications sont manifestement fausses et la cause de l’esclavage.

24. Abandonnez toutes les questions sauf: "Qui suis-je ?" Après tout, le seul fait dont vous êtes sûr est que "vous êtes". Le "Je Suis" est certain, le "Je Suis ceci" ne l’est pas. Luttez pour trouver ce que vous êtes en réalité.

25. C’est le "Je Suis" que vous aimez présentement, et, que vous aimez le plus. Donnez votre cœur et votre esprit au "Je Suis", ne pensez à rien d’autre. Faire cela, lorsque sans effort et naturel est l’état le plus grand. En lui, l’amour lui-même est l’amoureux et le bien-aimé.

26. Plongez profondément à l’intérieur de vous et accrochez-vous au "Je Suis". En focalisant le mental sur le "Je Suis", le sens "d’Être", le "Je suis untel" se dissout. "Je suis un témoin seulement" demeure et cela également est submergé dans le "Je suis tout". Puis le tout devient "Un", l’Indivisible, l’Éternel.

27. Accrochez-vous sur la seule chose qui compte, agrippez-vous au "Je Suis" et laissez tomber tout le reste – ceci est le Sadhana. La concentration sur le "Je Suis" est une forme d’attention. Donnez votre entière attention individuelle sur la chose la plus importante dans votre vie – vous-même.

28. Mon conseil pour vous est très simple – simplement de vous souvenir de vous, "Je Suis", c’est suffisant pour guérir votre esprit et pour vous amener au-delà, ayez juste un peu de confiance. 

29. Le Sadhana consiste à se rappeler avec force de notre pur "sens d’Être", de n’être rien en particulier, pas une somme de particularités, même pas la totalité de toutes les particularités, qui forment un univers. C’est correct de dire "Je Suis" mais de dire "Je suis ceci", "Je suis cela" est un signe de non-investigation, de non-examen, de faiblesse mentale ou de léthargie. 

30. Restez avec le "Je Suis" et rejetez tout le reste. Soyez content avec ce dont vous êtes certain, et la seule chose dont vous pouvez être certain c’est "Je Suis". Ceci est le Yoga.

31. Lorsque je répète - "Je Suis", "Je Suis", je ne fais qu’affirmer et ré-affirmer une vérité toujours présente. Vous devenez fatigué de mes mots car vous ne voyez pas la vérité vivante derrière eux. Contactez-le et vous trouverez l’entière signification des mots et du silence – des deux.

32. Abandonnez toutes les idées à propos de vous et SOYEZ. Arrêtez d’utiliser votre mental et voyez ce qui arrivera. Accomplissez cette seule chose à fond. C’est tout. Le souvenir du Soi, la conscience du "Je Suis" fait mûrir l’homme puissamment et rapidement.

33. Voyez clairement que votre sens du "Je Suis" qui semble être dans le monde, n’est pas du monde. Une fois que vous réaliserez que le monde est votre propre projection, vous en êtes libéré. Il n’y a aucune nécessité de vous libérer d’un monde qui n’existe pas, sauf dans votre imagination.

34. Présentement vous avez mélangé votre être ou le "Je Suis" avec les expériences, vous devez le séparer de l’enchevêtrement des expériences. Une fois que vous avez connu le pur "Être" ou le "Je Suis" sans être "ceci" ou "cela", vous le discernerez parmi les expériences et vous ne serez plus trompé par les noms et les formes.

35. Mon Gourou m’a dit de m’accrocher au sens "Je Suis" avec ténacité et de ne pas m’en écarter même pour un moment. J’ai fait de mon mieux pour suivre ses conseils et dans une période relativement courte j’ai réalisé la vérité de son enseignement. Tout ce que j’ai fait fut de me rappeler son enseignement, son visage, et ses mots constamment. Ceci provoqua la fin du mental, et dans le silence du mental je me suis vu tel que je suis – libre.

36. Vous devez comprendre que la quête pour la réalité, Dieu, le Gourou et la recherche du "Soi" sont la même chose, lorsqu’un est trouvé, ils sont tous trouvés. Lorsque "Je Suis" et "Dieu" deviennent indiscernables, vous saurez sans l’ombre d’un doute que "Dieu est" parce que "Je Suis" et "Je Suis" parce que "Dieu est". Les deux sont un.

37. Retournez à l’état du pur être, où le "Je Suis" est encore dans sa pureté avant d’être contaminé avec "Je suis ceci" ou "Je suis cela". Votre fardeau est une fausse identification – abandonnez tout cela.

38. J’ai simplement suivi les instructions de mon Gourou, qui étaient de focaliser le mental sur le pur "être", le "Je Suis" et d’y demeurer. J’avais l’habitude de m’asseoir pendant des heures avec rien d’autre que le "Je Suis" à l’esprit et rapidement une paix, une joie et un amour profond enveloppant tout, est devenu mon état normal. En cela, tout a disparu – moi, mon Gourou, la vie que je vivais, le monde autour de moi. Seule la paix est demeurée et un silence insondable.

39. Gardez toute votre attention au niveau où le "Je Suis" est éternellement présent. Rapidement vous réaliserez que la paix et le bonheur sont dans votre nature elle-même et ce n’est que de les rechercher qui dérange. Évitez la perturbation, c’est tout. 

40. Pour commencer, faites-moi confiance, faites confiance au Gourou. Cela vous permet de faire le premier pas – puis, votre confiance sera confirmée par votre propre expérience. Lorsque je dis souvenez-vous du "Je Suis" tout le temps, je veux dire revenez-y incessamment. Aucune pensée particulière ne peut être l’état naturel du mental, seulement le silence. Chaque expérience survient sur un fond de silence.

41. Mon Gourou m’a dit : Vous n’êtes pas ce que vous pensez être. Découvrez ce que vous êtes. Surveillez le sens du "Je Suis", trouvez votre véritable "Soi". Je lui ai obéis car je lui faisais confiance, j’ai fait ce qu’il m’a dit. Je passais tout mon temps libre à me regarder en silence. Et quelle différence cela à fait, et si rapidement. Cela m’a prit seulement trois ans pour réaliser ma véritable nature.

42. Faites confiance au Gourou comme je l’ai fais. Mon Gourou m’a ordonné de porter attention au sens "Je Suis" et de ne porter attention à rien d’autre. J’ai juste obéi. Je n’ai suivi aucun cours de respiration ou de méditation, ni n'ai étudié les saintes écritures.

43. Quoi qu’il arrive, détournez votre attention et demeurez dans le sens du "Je Suis". Cela semble simple et rudimentaire mais cela fonctionne ! Obéir à l’enseignement du Gourou est un solvant puissant de tous les désirs et des peurs.

44. Mettez tout votre Cœur et votre esprit pour couver le "Je Suis", ce qu’il est, comment il est, qu’elle est sa source, sa signification. Cela ressemble beaucoup au forage d’un puits. Vous rejetez tout ce qui n’est pas de l’eau, jusqu’au moment ou vous atteignez l’eau de source.
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45. Regardez-vous avec constance – c’est suffisant. La porte qui vous enferme à l’intérieur est aussi la porte qui vous laisse sortir. Le "Je Suis" est la porte, restez-y jusqu’au moment où elle s’ouvrira. En fait, elle est ouverte, seulement vous n’y êtes pas. 

46. On m’a enseigné de porter attention sur mon sens du "Je Suis" et j’ai trouvez cela suprêmement efficace. Par conséquent je peux en parler avec une entière confiance.

47. De vous attarder sur la réalité du "Je Suis" créera bientôt une autre chance, car l’attitude attire l’opportunité. Tout ce que vous savez vient d’ailleurs, seul le "Je Suis" vient directement de soi-même et ne requiert aucune preuve, restez-y !

48. L’attention du "Je Suis" est toujours là dans l’état éveillé, mais nous ne sommes pas assez vigilants pour l’observer. Il n’y a aucune autre attention à observer. Soyez attentif à cette attention "Je Suis".

49. Focalisez toute votre attention sur le "Je Suis" sans en mettre aucune partie au corps. Ne laissez pas votre attention s’éloigner de la connaissance du "sens d’Être". Continuez de connaître ce "Je Suis" et avec insistance vous connaîtrez l’état que vous désirez atteindre.

50. Enlacez tous les atomes de l’univers avec le sentiment qu’ils sont tous venus à l’intérieur de vous sous la forme de "Je Suis". Le cœur même des atomes est imprégné par cette connaissance "Je Suis".

51. Vous devez méditer sur le "Je Suis" sans tenir compte du corps et du mental, et en accomplissant cela rappelez-vous aussi "Je n’ai pas peur, Je suis au-delà de la peur". Je vous dis que la peur va graduellement s’estomper et partira complètement, parce que je l’affirme. Le remède contre la peur est ma parole.

52. Vous savez que vous êtes assis ici. Soyez attentif à cette connaissance seulement. Soyez juste dans votre état "d’Être". Cette connaissance "Je Suis" a créé l’univers entier, accrochez-vous à cela, rien d’autre n’a besoin d’être fait.

53. Ne vous impliquez dans rien, demeurez dans la conscience du "Je Suis" et ne partez pas encore dans une orgie intellectuelle. La connaissance "Je Suis" raconte sa connaissance d’elle-même au "Je Suis" seulement.

54. Accrochez-vous au sentiment "Je Suis", ne polluez pas cet état en retenant le sens du corps. Vous vous inquiétez à cause de l’intellect, mais vous devez seulement continuer dans ce "Je Suis" avec foi, vous n’avez rien d’autre à faire. Il est probable que vous ratiez cet incident si vous essayez d’utiliser l’intellect. Laissez-le tout simplement survenir.

55. Stabilisez-vous inconditionnellement dans la connaissance du "Je Suis", et à ce moment vous êtes le sens du "Je Suis" manifesté – vous n’êtes plus un individu. Dans l’état manifesté du sens "Je Suis" il n’est pas question que vous fassiez quoi que ce soit car vous n’êtes plus un individu.

56. Votre premier pas est le "sens d’Être", embrassez la connaissance du "Je Suis", soyez cela. Spontanément, involontairement, votre "sens d’Être" est apparu. Consciemment vous ne saviez pas que… "maintenant je vais être", mais c'est seulement après la formation du sens "Je Suis" avez-vous su "Je Suis". 

57. Sans faire quoi que ce soit vous avez la connaissance que "vous êtes". Un immense courage, de l’héroïsme et la conviction que "vous êtes", ceci est "Iswara" (Dieu), vous êtes cela. Je vous donne des instructions concernant votre Être sans commencement, ce sens "d'ÊTRE" mais vous préférez être cette forme de singe. Vous n’êtes pas prêt à laisser cette forme.

58. Si vous voulez vous rappeler de moi et si vous avez de l’amour pour moi, souvenez-vous de ce principe "Je Suis" et sans l’ordre ou la direction de ce principe, ne faites rien.

59. Une fois que vous comprenez que vous êtes ce "Je Suis" seulement, et non pas cette forme enchaînée, alors aucune libération n'est nécessaire, cela-même est la libération.

60. Vous devez maintenir cette connaissance "Je Suis" en bon état. Le "Je Suis" est l’outil à travers lequel vous obtenez toute connaissance. Vénérer ce "Je Suis", enlève toute dénaturation, toute la poussière. Cette connaissance elle-même indique toute la poussière imposée dessus. Même l’espace n’est pas aussi pur que la connaissance "Je Suis".

61. Abandonnez-vous au "Je Suis", stabilisez-vous en lui, si vous ne faites pas cela, vos concepts seront très dangereux pour vous – ils vous étoufferont à mort.

62. Demeurez dans le "Je Suis", c’est la méthode la plus simple, vous savez que vous êtes, soyez là. La connaissance du "Je Suis" est la source de toute énergie, la source de tous les Dieux, de tous les types de connaissance. 

63. Soyez un avec la connaissance du "Je Suis", la source des sens, le "sens d’Être" lui-même. Si vous cherchez cette paix qui est inestimable, c’est possible uniquement en vous établissant dans la conscience avec une conviction tenace. Par conviction je veux dire ne jamais douter, être ferme, inébranlable, jamais vaciller – ayez cette sorte de conviction en votre "sens d’Être".

64. Souvenez-vous de la connaissance "Je Suis" – cela seul imprègne tout – ne soyez que cela et abandonnez le reste. Si vous n’avez pas la connaissance, qui cherchera ? Vous devez être, c’est seulement à ce moment que la recherche peut débuter.

65. Apprenez à connaître la connaissance "Je Suis" sans mots lorsque vous vous réveillez. Connaître le soi, de demeurer dans la connaissance du soi n’est pas qu’une piètre compréhension intellectuelle. Vous devez être cela, et vous ne devriez pas vous en éloigner. Demeurez ferme

66. Asseyez-vous silencieusement en étant un avec la connaissance "Je Suis", ainsi vous n’êtes pas concerné avec le monde ou avec ce qui se passe dans le monde. Lorsque vous n’êtes pas conscient de l’existence du corps, les expériences ne sont pas enregistrées. 

67. Vénérez la connaissance "Je Suis" en tant que Dieu, en tant que votre Gourou. La connaissance "Je Suis" est votre Gourou, habitez-le. Cette habitude de considérer le soi comme un corps a influencé tout le monde beaucoup trop.

68. Chacun d’entre vous devez dire "Je Suis" et le réaliser. Ne dites pas "Je suis ceci" ou "Je suis cela", accrochez-vous à vous-même, "Je Suis", donc tout simplement "Soyez". Spontanément vous savez que vous êtes, ne bougez pas de là.

69. Vous devez continuellement vous rappeler que la connaissance du "Je Suis" signifie tous les Dieux, tous les Védas, c’est le "Brahman". Dans ce processus de réminiscence si le corps devait tomber, alors cette conscience sera définitivement la plus grande.

70. Ce fut la connaissance "Je Suis" qui est apparue en premier, plus tard vous avez épousé le corps. Accrochez-vous au "Je Suis" seulement et ne posez pas de questions. Vous avez appris à vous connaître - "Je Suis", demeurer en cela est Bhakti (Dévotion)

71. En s’accrochant à la connaissance "Je Suis", la fontaine du savoir va gonfler à l’intérieur de vous révélant le mystère de l’univers. La Conscience est le sens sachant le "Je Suis" sans mots, il est apparu involontairement et non sollicité. C'est seulement dans le royaume de la connaissance du "Je Suis", qu’une expérience et que le monde peuvent exister. 

72. Vous devez demeurer à la source de votre création, au commencement de la connaissance "Je Suis". Si vous n’atteignez pas cela vous serez enchevêtré dans les chaînes forgées par votre mental et empêtré dans celles des autres.

73. Habiter dans la connaissance du "Je Suis" est votre véritable religion et c’est en comprenant la connaissance "Je Suis" – "l’atma-jnana" (connaissance du Soi) que vous reconnaîtrez l’atman (Le Soi)

74. Comprenez que tel l’espace qui imprègne tout, la connaissance "Je Suis" imprègne également tout, elle est illimitée et infinie. Comme c’est étrange, qu’un tel principe suprême soit traité comme s’il était un corps ! Toute la souffrance est due à cette fausse identité. Si vous lui donnez tout l’honneur qui lui est dû, vous ne subirez ni souffrance et ni mort.

75. Asseyez-vous en méditation profonde avec votre "sens d’Être" complètement infusé avec seulement la connaissance "Je Suis". Il vous sera révélé intuitivement à ce moment pourquoi votre "sens du Je Suis" a émergé. La Conscience, le sens "d’Être", le sens "Je Suis" sont tous pareils, et antérieur à l’émanation de tous les mots.

76. Qu’est la méditation? La méditation n’est pas ce corps-esprit méditant comme un individu, mais c’est cette connaissance "Je Suis", cette conscience méditant sur elle-même. Puis, cette conscience dévoilera sa propre signification.

77. Ne vous concentrez pas sur le corps, à cause d’un corps vous vous appelez mâle ou femelle. Accrochez-vous à la connaissance "Je Suis", sans un sens corporel, au-delà des noms, des formes ou des conceptions.

78. Vous devez avoir la ferme conviction que "Je Suis" est seulement ce "Je Suis" sans une forme corps-mental – le "Je Suis" dans sa pureté absolue. Il n’y a pas de techniques, sauf la ferme conviction que "Je Suis" signifie "Je Suis" seulement.

79. La conviction que seul le "Je Suis" peut être renforcé par la méditation. Méditation signifie la connaissance "Je Suis" restant dans la connaissance "Je Suis", ce qui est la connaissance "Je Suis" méditant sur elle-même et rien d’autre qu’elle-même.

80. Lorsque vous vous asseyez pour méditer, la première chose à faire est de comprendre que ce n’est pas cette identification au corps qui s’assoie pour méditer, mais cette connaissance du "Je Suis", cette conscience, qui s’assoie pour méditer et qui médite sur elle-même.

81. La méditation avec la compréhension que la connaissance "Je Suis" est en train de méditer sur elle-même facilite les choses. Lorsque la connaissance "Je Suis" ou que la Présence consciente se fusionne en elle-même, l’état du Samadhi s’ensuit. C’est le sentiment conceptuel "Je Suis" ou "J’existe" qui disparaît et se fusionne avec le "sens d’Être" lui-même.

82. Dans ce corps, la conscience est présente, ou la connaissance "Je Suis" comme je l’appelle. Vous devriez vous identifier avec cette connaissance "Je Suis", c’est le seul capital que vous avez, alors accrochez-vous à lui, méditez et laissez cela dévoiler tout ce que la connaissance doit déployer.

83. Après avoir confirmé que vous n’êtes pas le corps, vous devez méditer en vous identifiant avec la connaissance "Je Suis". Vous devez demeurer uniquement dans cette connaissance sans mots, le "Je Suis", vous stabiliser là. Peu importe les doutes que vous avez, ils seront dissipés par cette connaissance elle-même.

84. Oubliez tout concernant les disciplines physiques en rapport avec cela. Je vous dis que le principe inhérent "Je Suis", la connaissance que "vous êtes", vous devez "être" cela. Soyez juste cela, avec la connaissance que "vous êtes", accrochez-vous à la connaissance "Je Suis".

85. Vous savez que vous êtes assis ici, vous savez que "vous êtes", avez-vous besoin de faire un effort spécial pour rester avec ce "vous êtes?" Vous savez que "vous êtes", demeurez seulement en cela. Le principe "Je Suis" sans mots, cela lui-même est le Dieu de tout.

86. Vous devez réaliser le serment que vous n’êtes pas le corps mais seulement le principe inhérent "Je Suis". Si vous vous identifiez avec le corps, une telle identité doit être lâchée, sacrifiée. Votre véritable identité ne possède aucun corps et aucune pensée. Et ce "Soi", la connaissance spontanée "Je Suis" est ce que vous êtes. Vu que le "Soi" n’est pas le corps, le "Soi" n’est ni mâle ni femelle.

87. Avec une conviction ferme, vous devez demeurer seulement dans cette connaissance "Je Suis", dépourvue du sens du corps-esprit, uniquement le "Je Suis". Si vous résidez là, éventuellement cela prendra de la maturité et vous révélera toute la connaissance et vous n’aurez pas à aller vers aucune autre personne.

88. Pour une paix éternelle vous devez résider en vous-même, savoir comment le toucher du "Je Suis" est apparu. Tout autre savoir est inutile concernant cela.

89. Une fois que vous comprenez que le "Je Suis" est purement "Je Suis", informe et pas cette forme corporelle enchaînée – alors aucune libération n'est nécessaire. D’être stabilisé dans ce sens "d’Être", qui est sans nom et sans forme, cela même est la libération.

90. Vous devez demeurer dans ce sens "d’Être" ou le "Je Suis" avec une foi solide sans avoir aucune identification avec le corps, la personnalité, un nom et une forme. Il faudra un certain temps pour que cette conviction prenne racine, mais persistez.

91. Méditez sur le principe "Je Suis" suffisamment longtemps. Acceptez que vous êtes "Cela". "Cela" signifie sans forme, sans modèle. Tout ce que vous voyez appartient à "Cela", à votre sens "d’Être". Spontanément "Cela" est ! Vous êtes "Cela", ce principe. N’essayez pas de le résoudre avec votre intellect. Ne faites que l’observer et l’accepter comme il est.

92. Essayez juste d’être "Je Suis" sans effort ou concentration, lorsque "vous êtes" le sens "Je Suis", le sens "d’Être" est automatiquement là. Qu’importe ce "Je Suis", s’il est sans effort, soyez là. N’essayez pas d’interpréter le sens "Je Suis".

93. Soyez juste ce principe "Je Suis", il n’y a aucune discipline pour ça. Le "Je Suis" dans la forme corporelle peut atteindre l’état le plus élevé, si vous l’acceptez et méditez là, vous échappez à la naissance et la mort.

94. Rendez-vous au niveau du "Je Suis" et méditez là. Parce que vous êtes au niveau du corps vous vous délectez de toutes ces choses objectives. Si vous allez au niveau du "Je Suis" et demeurez là avec fermeté, alors toutes ces choses extérieures perdront leur emprise sur vous.

95. Comprenez simplement que la conscience "Je Suis" en vous, dans sa pureté immaculée est elle-même Dieu, le Créateur de l’univers. Donc, si vous voulez quoique ce soit, priez à cette conscience "Je Suis" en vous.

96. Jours après jours, votre conviction que la connaissance "Je Suis" est Dieu doit croître. Ne vous inquiétez pas à propos du corps, par la méditation constante, lorsque Dieu est content, vous aurez la connaissance complète du royaume de la conscience. Vous pouvez aller n’importe où mais n’oubliez pas que la connaissance "Je Suis" est elle-même Dieu.

97. Vous devez trouver la source du concept primaire "Je Suis". Mettez toute votre attention sur la connaissance "Je Suis" et méditez sur cela seulement. La connaissance "Je Suis" doit être saisie par la connaissance "Je Suis".

98. Le processus de la connaissance "Je Suis" méditant sur la connaissance "Je Suis" produira la semence qui lentement deviendra un gros arbre et cela vous donnera toute la connaissance.

99. Le Sadhana, la discipline, n’est que cela: La connaissance qui réside dans ce corps, la quintessence des trois "gunas" (qualités) – la connaissance "Je Suis", "Je Suis Cela" – c’est le premier pas. Vous devez être un avec lui, vous demeurez uniquement en cela. Vous devez penser "Je ne suis pas ce corps mais je suis la connaissance informe, innommable habitant ce corps", c’est le "Je Suis"

100. Vous devez demeurer pour un temps relativement long dans la connaissance "Je Suis", puis tous les doutes que vous pourriez avoir seront dissipés par la connaissance "Je Suis" elle-même. Elle jaillira de vie et de significations pour vous, à votre intention seulement, et tout deviendra clair. Aucune autre connaissance extérieure ne sera nécessaire.

101. Conviction ! C’est la seule technique pour le Sadhana (La Pratique) et si vous pensez à des initiations, c'est seulement les mots du Gourou disant que vous n’êtes pas le corps ! C’est ça l’initiation. Restez là, dans cet état (la connaissance du "Je Suis").

102. Le Gourou, de toutes les façons possibles, nous à fait comprendre notre sens "d’Être", "Présence" ou le sentiment "Je Suis" que vous pouvez aussi appeler conscience ou Présence dans sa pureté absolue. Avec cette compréhension, le Gourou nous conseille de faire le Sadhana d’habiter dans le "Je Suis".

103. En habitant dans le "Je Suis" dans sa pureté absolue pour une période suffisamment longue, il nous assure à travers sa propre expérience que nous réaliserons notre véritable Être Illimité – l’Indivisible, l’éternel, le "Parabrahman" (l’Absolu)

104. En nous parlant du "Je Suis" et du Sadhana d’habiter dans le "Je Suis", le Gourou nous a déjà donné des indications sur notre véritable Être, en utilisant des mots comme "aller au-delà", "l’Illimité", "l’Éternel", "l’état sans effort, naturel et le plus haut". Voyons maintenant ce qu’il dit encore plus clairement à propos de transcender le "Je Suis" et d’être "Parabrahman" (l’Absolu)

105. (I) Mon Gourou m’a indiqué qu’originellement je n’avais rien à voir avec tout cela et tout ce que j’ai pour résoudre ce mystère de la vie est la connaissance "Je Suis", sans cela il n’y a rien. 

(II) Alors je m’y suis accroché ("Je Suis") comme mon Gourou me l’avait dit, et puis je voulais savoir comment ce corps est arrivé à mon insu et comment sur cela s’est ajouté toute autre connaissance, et cela aussi à cause des cinq éléments. Par conséquent, qu’importe ce qu’une personne croit avoir, cela n’est que pure ignorance, et je le sais par ma propre expérience.

(III) Si cela est de l’ignorance, alors où est mon "sens d’Être?" Mon "sens d’Être" est dans une ville qui est nulle part. Comment cela s’est-il produit ? À cause de la connaissance "Je Suis", qui est ignorance, et de Maya qui survient soudainement, sans que je l’aie demandé.

(IV) Une fois là, Maya (la connaissance "Je Suis") a aimé ce que j’avais créé et désirait que ce "sens d’Être" demeure pour l’éternité. Maya l’a épousé avec tant de ferveur, que, à n’importe quel prix, elle veut prolonger l’existence de ce "sens d’Être" aussi longtemps qu’elle le peut.

106. (I) Mon Gourou m’a indiqué le fait que la seule chose que j’ai et que je peux utiliser pour résoudre le mystère de la vie, est cette connaissance "Je Suis". Sans cela il n’y a absolument rien.

(II) Alors je m’y suis accroché (la connaissance "Je Suis") comme mon Gourou me l’avait recommandé et je voulais savoir alors comment l’aspect spirituel de "moi" est survenu à mon insu.

(III) Sur la pureté Absolue de ma nature, qui n’a aucune place, aucune forme ou silhouette, cette connaissance "Je Suis" est arrivée, qui n’a aussi aucune silhouette ou forme. En conséquence elle apparaît, et n’est qu’une illusion. 

107. (I) Le Gourou vous dit "débarrassez-vous des concepts, ne soyez que vous-même". Le chercheur ayant comprit ce que le Gourou a dit se débarrasse des concepts, et maintenant, comme premier pas, le chercheur demeure dans l’état "Je Suis", juste "Être".

(II) Premièrement il y a la connaissance "Je Suis", sans mots, avec cette connaissance, le monde est. Maintenant, lorsque le chercheur entre en méditation, cette connaissance entre dans la non-connaissance.

(III) C’est l’état le plus élevé dans la hiérarchie lorsque le corps est là, car ce savoir et ce non-savoir sont des aspects du corps, et le corps signifie conscience, et dans le royaume de la conscience, la connaissance et la non-connaissance existent. 

(IV) L’Absolu transcende la connaissance et la non-connaissance. Donc, la non-connaissance est la plus élevée dans la hiérarchie spirituelle, et la destination est la transcendance de la connaissance et de la non-connaissance.

108. (I) Dans cette hiérarchie spirituelle, de la plus grossière à la plus subtile, vous êtes le plus subtil. Comment cela peut-il être réalisé ? La base elle-même est que vous ne savez pas que vous êtes, et soudainement le sentiment "Je Suis" apparaît. Dès qu’il apparaît vous voyez l’espace, un espace mental, cet espace subtil semblable au ciel, stabilisez-vous là. Vous êtes cela.

(II) Lorsque vous êtes capable de vous stabiliser dans cet espace, vous êtes espace seulement. Lorsque cette identité spatiale "Je Suis" disparaît, cet espace disparaîtra également, il n’y a pas d’espace.

(III) Lorsque ce "Je Suis" spatial entre dans le néant, c’est l’état éternel, "nirguna" (sans qualités), aucune forme, pas de "sens d’Être". Actuellement, qu’est-il arrivé ici ? Ce message "Je Suis" n’était pas un message.

109. (I) J’ai expérimenté les quatre sortes de paroles et je les ai transcendées. Rarement une personne suivra cette hiérarchie pour se stabiliser dans la conscience et pour transcender la conscience.

(II) Débutant du "Vaikhari" (parole prononcée), normalement nous écoutons les mots (parlés ou exprimés), de "Vaikhari" nous allons à "Madhyama" (pensée mentale d’un mot ou mot tangible) En surveillant le mental nous sommes en "Pashayanti" (formation d’un mot ou mot intangible) où la formation de concept prend place.

(III) De là ("Pashayanti") à "Para" ("Je Suis" sans mots) et de "Para" à préalablement la conscience. C’est la ligne à suivre, mais seulement une personne rarissime la suit – à rebours, reculant. 

110. (I) Ne faites rien, absolument rien ! SOYEZ seulement, soyez la connaissance "Je Suis" seulement et demeurez là. Pour absorber cela, méditez sur le "sens d’Être" seulement. Attrapez la connaissance "Je Suis" dans la méditation. Par ce processus la réalisation survient que "Je", l’Absolu n’est pas le "guna" (qualité) "Je Suis"

(II) En conséquence, dans la méditation rien ne doit être retenu dans la mémoire. Toutefois, quelque chose apparaîtra sur l’écran de la mémoire, mais soyez indifférent, soyez seulement, ne faites rien. Refreinez-vous de comprendre quoi que ce soit dans la méditation, dès que vous le faites, l’altérité débute ainsi que la dualité.

(III) Rien ne doit être fait. Toutes vos énigmes seront alors résolues et dissoutes. "Moolmaya" – qui est l’illusion primaire – relâchera son étranglement sur vous et foutra le camp.

111. (I) Vous devez arriver à une décision ferme. Vous devez oublier la pensée que vous êtes un corps et être uniquement la connaissance "Je Suis", qui n’a aucune forme, aucun nom. Soyez simplement.

(II) Lorsque vous êtes stabilisé dans ce sens "d’Être" ("Je Suis"), il vous donnera toute la connaissance et tous les secrets, et lorsque les secrets vous sont donnés, vous transcendez le sens "d’Être" ("Je Suis") À ce moment, vous l’Absolu, saurez que vous n’êtes pas non plus, la conscience. 

(III) Ayant acquis toute cette connaissance, ayant compris ce qui est quoi, une sorte de quiétude prévaudra, une tranquillité. Le sens "d’Être" ("Je Suis") est transcendé mais le sens "d’Être" ("Je Suis") est disponible.

112. (I) Supposons que l’on vous pose une question :Qu’étiez-vous il y a cent ans? Vous répondriez "Je n’existais pas". Cela signifie, je n’étais pas comme "ceci", c’est à dire comme le "Je Suis" présentement.

(II) Qui (et comment) pourrait (il) dire "Je n’étais pas comme ceci?" Celui qui dit cela, n’était-il pas là ? Celui qui était antérieur à cent ans n’était pas comme le "Je Suis" présentement, mais il était et il est présentement.

(III) C’est un point subtil, alors essayez de le comprendre clairement. Lorsque je dis "Je n’existais pas avant la conception, alors ce que je veux vraiment dire, c’est que je n’étais pas comme le "Je Suis" présentement. Mais ce "Je" qui peut discerner cela doit être là pour juger de l’absence du présent "Je Suis".

113. Le premier pas est d’aller à cet état "Je Suis", de demeurer là, et puis de se fusionner et d’aller au-delà. Essayez de maintenir ce "Je Suis", demeurez indifférent aux pensées de bien ou mal. Après que le "Je Suis" se soit fusionné dans la conscience pure, l’univers entier s’évanoui comme s’il n’avait jamais existé.

114. Le premier pas est d’aller au "Je Suis" et d’habiter là, et de là vous allez au-delà de la conscience et de la non-conscience vers la conscience infinie. Dans cet état permanent du "Parabrahman" (L’Absolu) vous devenez complètement sans désirs et silencieux, et même la pensée "Je Suis" ne surgit pas.

115. Ce principe "Je Suis", je vous en parle encore et encore. Toutes les questions cesseront une fois que vous résoudrez l’énigme du "Je Suis". La connaissance du "Je Suis" est l’âme du monde entier. Le témoin de la connaissance "Je Suis" est antérieur à la connaissance "Je Suis".

116. Le "Je Suis" est la somme totale de tout ce que vous percevez. Il apparaît spontanément et disparaît, il ne réside dans aucun endroit. C’est comme un monde de rêve. Vous êtes séparé du "Je Suis". Le "Je Suis" est lui-même une illusion. La connaissance "Je Suis" et le monde sont des tours de Maya.

117. L’état dans lequel vous étiez avant d’acquérir cette connaissance "Je Suis", est l’état réel. Seulement après avoir eu cette connaissance vous êtes vous identifié avec le corps-esprit. Qu’importe ce que vous avez acquis, incluant le corps-esprit, cela partira et est inutile. Mais votre état original, avant d’avoir acquis le corps, la vérité, est l’état véritable et elle demeurera.

118. Pour commencer vous devez être dans cet état, ce sens "d’Être" ou dans le "Je Suis" sans le sens du corps. Vous pensez que vous êtes le corps maintenant, mais quand vous habitez dans ce sens "d’Être", vous saurez comment vous êtes sans le sens du corps, à ce moment vous êtes à part.

119. N’utilisez rien sauf la connaissance "Je Suis", oubliez tout le reste. Le "Je Suis" évoque les trois états, éveillé, du rêve et du sommeil profond, "Je Suis" signifie que vous êtes ces trois états, lorsqu’ils sont partis, la mémoire l’est également.

120. Ce dont vous devez être témoin n’est pas les pensées mais la conscience "Je Suis". Tout est une expression du "Je Suis", mais vous n’êtes pas cela, vous êtes antérieur au "Je Suis".

121. Personne ne devient un "Parabrahman" (L’Absolu), personne ne "peut" devenir un "Parabrahman, il "est". Avant que la connaissance "Je Suis" apparaisse sur vous, c’est "Parabrahman". Si vous revenez à l’arrière correctement, la conscience "Je Suis" disparaîtra, puis à ce moment il n’y a aucun mouvement.

122. lorsque vous sentez que vous êtes séparé du sentiment "Je Suis", n’y a t-il pas quelqu’un ou quelque chose qui sait qu’il y a une différence ? Cherchez, êtes vous séparé sans le savoir ?

123. Comprenez ce qu’est ce principe "Je Suis" et c’est terminé. Ce "Je Suis" est en esclavage à cause des concepts. Comprenez la qualité de ces concepts. Je veux vous amener à ce concept "Je Suis" qui est le dernier avant-poste de l’illusion et de l’éliminer. 

124. Le sens "d’Être" "Je Suis" n’est qu’un instrument, il n’est pas vous. Quelqu’un qui est complètement libre d’aller et venir, et finalement, quelqu’un qui est complètement libre de son propre concept "Je Suis", est complètement libéré.

125. La connaissance "Je Suis” qui réside en vous, vénérez cela seulement.. Lorsque vous vous êtes séparé de l’Absolu avec cette identité "Je Suis", vous vous sentiez fragmenté, isolé, et c’est pourquoi vos demandes ont débutées. Dans l’Absolu il n’y a aucun besoin, seul l’Absolu prévaut.

126. La vérité est uniquement et totalement Brahman (Poornabrahman ou Parabrahman), rien d’autre que totalement Brahman. Dans l’état totalement Brahman s’est élevé la pointe du sens "d’Être", "Je Suis", et avec cela la séparation a débutée, l’altérité est arrivée. Mais ce "sens du Je Suis" n’est pas qu’un petit principe, cela même est le "Moolmaya", l’illusion primordiale. 

127. Je vous amène encore et encore à la source du puits. Une fois que vous allez à la source, vous saurez qu’il n’y a pas d’eau, l’eau est le nouveau "Je Suis". 

128. Le plus essentiel est cette connaissance "Je Suis". Revendiquez-la, appropriez-vous d’elle. Si cela n’est pas là, rien ne l’est. La connaissance de toutes les étapes sera obtenue seulement avec l’aide de cette connaissance "Je Suis". De l’Absolue non-connaissance, spontanément cette conscience "Je Suis" est apparue – aucune raison, aucune cause.

129. Investiguez ce concept "Je Suis". Dans le processus d’essayer de trouver votre identité, ou, dans cette recherche spirituelle, tout surviendra dans le royaume de la conscience. Vous tombez finalement sur ou aboutissez dans l’état Absolu de "Parabrahman", qui est sans désirs. 

130. Avant que l’idée "Je Suis" ai germée, vous êtes, mais vous ne savez pas que vous êtes. Vous êtes antérieur à l’idée "Je Suis". Campez-vous là, antérieurement aux mots "Je Suis".

131. Si vous avez de l’estime pour moi, rappelez-vous mes mots. La connaissance "Je Suis" est le Dieu le plus grand, le Gourou, soyez un avec cela, soyez intime avec cela. Cela-même vous bénira avec toute la connaissance pertinente pour vous, par la prolifération de cette connaissance et vous guidera vers l’état qui est éternel.

132. L’arrivé de la connaissance "Je Suis", de l’état éveillé et de l’état de sommeil profond, réuni en un seul "Je Suis", est connu comme la naissance. Avec cette prétendue naissance, toute l’observation à débutée, mais préalablement à ceci, où était le sens du "Je Suis" ? Il n’était pas là.

133. Ce principe du "Je Suis" est là pourvu que l’état éveillé et du sommeil profond soit là. Je ne suis pas l’état éveillé, je ne suis pas le sommeil profond – conséquemment Je, l’Absolu, ne suis pas ce "Je Suis".

134. Avez-vous compris que la connaissance elle-même est ignorance ? Si elle était réelle, elle aurait été là éternellement – elle n’aurait pas de début et une fin. Maintenant l’expérience "Je Suis" est ressentit, auparavant elle ne l’était pas. Lorsqu’elle n’existait pas, aucune preuve était nécessaire, mais une fois qu’elle est, beaucoup de preuves sont requises.

135. D’abord il y a l’Absolu, deuxièmement la conscience, et troisièmement l’espace. Lorsqu’il n’y avait pas de connaissance "Je Suis", ça c’est le numéro un, plus tard il y a le sens "Je Suis" et ça c’est le numéro deux, et puis il y a l’espace – le numéro trois.

136. Ce que vous appelez "Je Suis" et naissance, vous n’êtes pas cela, c’est de la matière. La connaissance ultime n’a aucune connaissance. Cette connaissance "Je Suis" est apparue spontanément, en conséquence du corps. Voyez-la telle qu’elle est, comprenez-la telle qu’elle est.

137. Vous devez avoir une forte conviction – cela signifie de pratiquer. Cette conviction ne signifie pas du "Je Suis" seulement, mais également que je suis libre du "Je Suis". Insistez toujours que vous êtes informe, libre et pas conditionné. Vous devez marteler cela constamment, c’est cela la pratique.

138. Vous êtes irréel – vous savez que vous êtes ("Je Suis") – cela aussi est irréel. Le sens de présence est une fausseté, c’est comme un rêve.

139. Toute cette connaissance m’est soudainement apparue, je ne suis pas la connaissance. Cette connaissance "Je Suis" et toutes ses manifestations sont comprises dans la compréhension que je ne suis pas cela.

140. La seule façon spirituelle pour comprendre votre véritable nature est de trouver la source de ce concept "Je Suis". Avant que le sens de présence n’arrive, j’étais dans cet état où le concept du temps n’était jamais là. Alors qu’est ce qui naît ? C’est le concept du temps, et, cet évènement qu’est la naissance, la vie et la mort ensemble, ne constitue rien d’autre que le temps, une période de temps.

141. Tout est le sens "d’Être", mais moi l’Absolu, ne suis pas cela. Lorsque ce sens "d’Être" part, l’Absolu ne connaîtra pas le "Je Suis". L’apparition et la disparition, la naissance et la mort, ceux-ci sont des qualités du sens "d’Être", ils ne sont pas les vos qualités. 

142. Qui parle ? Qui marche ? Qui est assis? Ce sont des expressions du produit chimique "Je Suis". Êtes-vous ce produit chimique ? Vous parlez du ciel et de l’enfer, de ce Mahatma ou celui-là, mais qu’en est-il de vous ? Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas ce produit chimique "Je Suis".

143. Ultimement vous devez aller au-delà la connaissance, mais la connaissance doit arriver, et la connaissance peut arriver par une méditation constante. En méditant, la connaissance "Je Suis" s’établie graduellement et se fusionne avec la connaissance universelle, et ainsi devient totalement libre, tel le ciel ou l’espace.

144. Dans ce corps, il y a ce principe subtil "Je Suis", ce principe observe tout cela. Toutefois vous n’êtes pas ce "Je Suis". Lorsque vous transcendez le "Je Suis" vous êtes ce qui est éternel, le "Parabrahman" (l’Absolu)

145. Au début de la spiritualité vous rejetez le corps-mental avec "je ne suis pas cela". Puis vous arrivez au "Je Suis" sans mots seulement. Vous êtes à ce moment là tout, vous n’êtes pas confiné au corps.

146. Avant que les mots soient prononcés, avant que vous ne disiez "Je Suis", vous êtes cela. L’habitude la plus enracinée que vous avez est de dire "Je Suis". C’est l’habitude racine, mais ce sens "d’Être" est irréel.

147. Jusqu’au moment où vous reconnaîtrez et vous identifierez complètement avec la connaissance "Je Suis", vous vous identifierez avec le corps. Lorsque l’on cesse de s’identifier avec le corps, on transcende non seulement le corps mais la conscience également, puisque la conscience est un produit du corps.

148. Présentement vous êtes ce "Je Suis", mais ce "Je Suis" n’est pas la vérité. Peu importe ce que vous êtes précédant l’apparition du "Je Suis", cela est votre véritable nature.

149. Essayez de vous stabiliser dans le concept primaire "Je Suis" afin de vous en départir et en même temps de tous les autres concepts. Pourquoi suis-je totalement libéré ? Parce que j’ai compris l’irréalité de ce "Je Suis".

150. Asseyez-vous calmement en étant un avec la connaissance "Je Suis", à ce moment là vous n’êtes pas concerné avec le monde, ou, avec ce qui se passe dans le monde. Un Jnani (un être réalisé) n’est pas obsédé par les calamités ou les problèmes quels qu’ils soient, car il a transcendé le principe "Je Suis".

151. Commencez avec le corps. Du corps vous obtenez la connaissance "Je Suis". Dans ce processus, vous devenez de plus en plus subtil. Lorsque vous êtes dans une position pour observer la connaissance "Je Suis", vous avez atteint le plus haut.

152. Votre individualité doit partir. Le monde entier bouge sur la base d’un concept, et c’est le "Je Suis" – le concept fondamental de notre individualité. Seul cet individu qui a perdu son individualité s’est fusionné avec le "Parabrahman" (L’Absolu).

153. Focalisez votre attention seulement sur la conscience "Je Suis". Qui possède le sens du "Je Suis"? C’est la Conscience qui connaît "Je Suis" en conséquence elle est une autre, c’est plus que le "Je Suis", le plus grand. Seul un état non-illusoire peut connaître l’état illusoire.

154. N’existez-vous pas même avant d’avoir prononcé les mots "Je Suis"? Restez-là seulement. Là débute votre spiritualité, le plus grand "vous", le "Je Suis" sans mots. L’observation arrive à ce principe qui précède votre prononciation des mots "Je Suis".

155. Analysez la mort et vous trouverez que c’est cette qualité "Je Suis", cette qualité du sens d’être qui tombe dans le néant. Seulement Je, l’Absolu, demeure. Restez-là seulement, rien n’arrive jamais au Je, l’Absolu.

156. Qui a t’il en vous qui comprend cette connaissance "vous êtes"? – ou partant de la position du "Je Suis" sans nom, titre ou mots ? Retombez dans ce centre le plus profond et observez la connaissance "Je Suis" et "soyez seulement".

157. Présentement votre "Je Suis" est dans l’état d’être. Mais lorsque vous n’avez pas la connaissance de l’illusion "Je Suis", l’état "Poornabrahman" ou "Parabrahman" (l’Absolu) prévaut. En l’absence du sens du "Je Suis" vous êtes le tout, l’état "Poornabrahman", l’état permanente. 

158. Lorsque vous méditez sur le plus grand principe en vous, qui est la connaissance "Je Suis", une étape surviendra où vous vous oublierez totalement vous-même. C’est un état de félicité où il n’y a aucun besoin de mots, de concepts ou même du sens du "Je Suis". Cet état ne sait pas "qu’il est", il est au-delà du bonheur et de la souffrance, et complètement au-delà des mots. On l’appelle "Parabrahman" – un état de non-expérience.

159. Avant que vous ne disiez "Je Suis", vous êtes déjà. "Je Suis", les mots ou la sensation "je suis" que vous avez à l’intérieur de vous n’est pas l’état éternel. Mais vous êtes éternel et ancien.

160. L’expérience elle-même que vous existez est "Turiya" (la quatrième) "Turiya" signifie l’endroit où est la conscience, elle est appelée le principe de la naissance. Quelqu’un qui connaît "Turiya" est "turiyatita" (au-delà la quatrième).

161. Afin de vous stabiliser dans le "Turiya" vous devez le connaître comme le principe de la naissance (la connaissance du "Je Suis" dans son absolue pureté). "Turiya" est toujours décrit comme l’état du témoin qui voit au-delà de l’état éveillé, du rêve et du sommeil profond. Et "turiyatita" est même au-delà de cela.

162. La conviction que ce monde n’a jamais existé peut survenir seulement à "Parabrahman" (L’Absolu). Si ceci est effectivement votre conviction, vous êtes alors "Parabrahman".

163. Focalisez sur votre sens "d’Être" (la connaissance "Je Suis") jusqu’au moment où vous y êtes bien établi, seulement alors serez-vous capable de le transcender. Une fois que vous aurez fait cela, vous ne serez plus affecté par vos désirs, vous les aurez transcendés.

164. Le "Je Suis" dans son absolu pureté est quelque chose que vous ne pouvez pas exprimer avec des mots, c’est la connaissance, la Conscience avant les pensées. Vous devez seulement "Être". Devenir établi dans la Conscience "Je Suis" est tout ce qu’il y a d’important. Plus tard vous transcenderez aussi le "sens d’être".

165. Je sais que "Je" n’ai jamais existé, ce "sens d’être" ne fut jamais là pour moi. Je suis éternel.

166. Si vous le désirez, vous pouvez prendre le "Je Suis" comme votre destiné. Lorsque vous vous attardez en tant que "Je Suis", vous réalisez que ce n’est pas votre mort, mais la disparition du "Je Suis". Vous y séjournez tout simplement, et lui-même vous racontera sa propre histoire.

167. L’identité au corps ne peut pas obtenir cette connaissance, la connaissance "Je Suis" doit obtenir cette connaissance "Je Suis". Lorsque la connaissance habite dans la connaissance, il y a transcendance de connaissance.

168. Le "Je Suis" est l’attribut dans sa forme le plus pur (il peut même être dit n’avoir aucun attribut) Lorsque même ce pur attribut quitte, c’est "Parabrahman". "Brahman" (Dieu ou "Je Suis") signifie que "la nouvelle" est arrivée. Quand cette "nouvelle" a quitté, c’est "Parabrahman". Que vous existez est la connaissance primaire !

169. Cette conscience "Je Suis" est extraordinaire car elle crée le vaste monde, mais vous êtes plus extraordinaire, car vous êtes la réalité derrière et au-delà de cette conscience "Je Suis".

170. Vous êtes la réalité, vous êtes "Parabrahman" (L’Absolu), alors méditez sur cela, souvenez-vous de cela, et finalement l’idée "Je suis Parabrahman" vous quittera également.

171. Le "Je Suis" est impartial, c’est le "Je Suis" qui enquête et c’est le "Je Suis" qui se débarrasse de lui-même et se stabilise dans l’éternité. Devenez un avec le "Je Suis", puis alors vous le transcenderez. Puis "moi" l’Absolu ne suis pas le "Je Suis".

172. Avant que le "Je Suis" n’ait traversé votre esprit, vous étiez dans l’état le plus grand – le "Parabrahman". Votre chute a débutée avec l’apparition de ce sens "d’Être", ce "Je Suis". Avec l’apparition de cette connaissance "Je Suis", la chute suivante fut d’embrasser le corps comme "Je Suis". Puis vous avez tellement ramassé de choses en vous. Accrochez-vous sur l’état de vous connaître comme "Je Suis", en tant que réalité. Toutes les autres choses que vous avez rajoutées sur vous sont irréelles.

173. Lorsque vous transcendez la connaissance "Je Suis", l’Absolu prévaut. L’état est appelé "Parabrahman", alors que la connaissance "Je Suis" est définie comme "Brahman". Cette connaissance "Je Suis" ou le sens "d’Être" est une illusion. En conséquence, lorsque Brahman est transcendé, seul "Parabrahman" est, en lequel il n’y a même pas une trace de la connaissance "Je Suis".

174. Votre état éternel Absolu précédant le "sens d’être", lorsque le message "Je Suis" n’est pas, est d’une suprême signification. Qui aurait pu observer le message "Je Suis", si votre état primordial de non-être n’était pas là ?

175. (i) Vous êtes la connaissance "Je Suis". Alors si vous voulez vénérer, adorez cette connaissance "Je Suis". Soyez dévoué à ce sens "d’Être" seulement. Lorsque vous faites cela, d’autres rituels deviennent redondants et inutiles.

(ii) Puis quand vous devenez stabilisé dans le "Je Suis" vous réalisez que tout est inutile, tout est "Brahman", cela signifie que vous êtes au niveau de "Parabrahman" (L’Absolu).

(iii) À ce niveau vous réaliserez que même "Brahman" est inutile, le "Brahman" est également réduit à une illusion. Donc, toutes ces causeries, incluant les miennes seront réduites à une illusion en atteignant le plus grand.


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Il n’y a pas de vérité avant-dernière.

L’illusion est la seule réalité expérimentable.

L’illusion sort par là où elle est entrée : le « je suis ».

L’investigation finit là où commence le « je».

 

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BANKEI :

 

Allez en arrière au moment où vous êtes né : 
vous ne pouvez pas en trouver le souvenir, il n’y a rien du tout !
Gardez votre esprit tel qu’il était lorsque vous êtes entré dans le monde, et aussitôt même : un être vivant, ce qui arrive, un Tathâgata ou Bouddha ....
Attachement, soif, etc, je ne les ai pas dans mon esprit. C’est pourquoi aujourd’hui je peux dire tout ce monde est vraiment le mien !
En repensant au cours de ces dernières années, vous ne trouverez que le rêve d’une nuit. Sachez-le et vous verrez que tout ce qui vous semble juste, n’est qu’un mensonge ....
Depuis et cependant, ce monde flottant est irréel, au lieu de tenir sur les choses dans votre esprit, rendez-vous et chantez !
Quand vous êtes sans attachement aux choses, le monde flottant cessera d’être en tant que distinct, mais seulement apparence objective. Rien n’est laissé, rien du tout. Ce ne sont que les moyens du Tathagata vie.
Quand tu fais le mal, ton esprit est le démon, il n’y a pas d’enfer à l’extérieur.
Détestant cordialement l’enfer, ton désir pour le ciel te fais souffrir dans un monde joyeux.
Mystères et miracles, il n’y a pas de telles choses ! 
Mais quand vous ne comprenez pas, le monde est plein d’événements étranges.
C’est le fantôme du Moi qui trompe l’esprit, qui vous fait prendre le monde illusoire pour être vrai.
Lorsque votre étude du bouddhisme va de travers, vous trouvez que vous n’obtenez rien de nouveau.
Lumières et illusions sont sans existence dès l’origine. Ce sont les idées que vous avez ramassé, des choses que vos parents n’ont jamais enseigné.
Si vous pensez que l’esprit qui atteint l’illumination va combattre vos pensées.
Ces jours-ci, je ne suis pas à me soucier de l’illumination, et le résultat c’est que je me réveille le matin en me sentant parfaitement bien !
De vivre le jour et la nuit sans dormir. 
Une fois que vous avez fait cela, alors vous pouvez tenir le monde dans votre main !
Je suis désolé pour les bouddhas, avec tous ces ornements qu’ils portent, ils doivent être éblouis par l’éclat !
L’esprit qui n’est pas conditionnée à naître est à l’origine, ce qui est conditionné n’existe pas, c’est-pourquoi il n’y a aucune illusion.
Bien que les années à venir puissent se glisser, l’esprit lui-même ne connaît pas son âge. 
Cet esprit qui est toujours la même chose.
Merveilleux ! Merveilleux ! 
Lorsque vous avez cherché et trouvé enfin celui qui sera à jamais libre de la vieillesse : lui seul est !
La Terre Pure où l’on communie à la paix est ici et maintenant, ce n’est pas à distance des millions et des millions de lieues. "


Ne hais pas l’apparition de pensées ou le désir d’arrêter les pensées qui surgissent ; simplement se rendre compte que ton esprit d’origine, dès le début, est au-delà de la pensée....
Vos pensées sont posées temporairement à la suite de ce que vous voyez et entendez, elles n’ont pas d’existence réelle ; elles sont semblable à des objets vus et entendus. Vous devez savoir que l’esprit d’origine réalisé et ce qui est l’origine de l’esprit ne sont pas différents."

"Ne perdez pas le Non Né", ce qui limite les identifications d’être un homme, une femme, un bouddhiste, un confucéen, bon, mauvais, vieux, jeune, en colère, joyeux, corps mortel ou même indistinctes de l’âme immortelle. 
Dans notre vraie nature, nous sommes non-manifesté absolu, manifesté seulement par le rêve de la vie tout en restant cependant toujours dans l’absolu. 

 

« Si vous voulez corriger votre colère, votre cupidité, en vue d'atteindre la « non-naissance », c'est faire deux parts de l'esprit unique. Tant que vous êtes occupés à corriger vos penchants, deux pensées se combattent sans cesse : les penchants qui vous assaillent toujours et la volonté de les corriger . Même si vous êtes en colère un moment, ou bien sous l'emprise d'un désir, laisser aller sans vous y arrêter. Si vous ne vous en occupez pas, que ce soit pour les arrêter ou non, il ne manqueront pas de disparaître tout naturellement. Même lorsque vos penchants sont forts, laisser passer ce moment sans vous interposer. N'attachez pas longtemps votre esprit, même dans votre plaisir. L'essentiel est de ne pas transformer L'esprit unique en esprit double.»

BANKEI

La véritable méditation n'a ni direction, ni but, ni méthode. Toute méthode vise à atteindre un certain état d'esprit. Tout état est limité, transitoire et conditionné. La fascination pour les états mène à l'asservissement et à la dépendance. La véritable méditation est de rester présent en tant que conscience primordiale.

La véritable méditation apparaît spontanément dans la conscience quand l'esprit n'est pas fixé sur des objets de perception. Quand vous commencez à méditer, vous remarquez que l'esprit est toujours dirigé vers un objet quelconque, qu’il s’agisse de pensées, de sensations corporelles, d’émotions, de souvenirs, de sons, etc. Il en est ainsi car l'esprit est habitué à se concentrer sur les objets et à se contracter. Alors, l'esprit interprète machinalement ce dont il est conscient (les objets) de façon compulsive et déformée. Il se met à tirer des conclusions et à faire des suppositions basées sur des conditionnements passés.

Dans la véritable méditation, tout objet est laissé à sa fonction naturelle. Cela veut dire qu'aucun effort ne doit être fait pour manipuler et supprimer un quelconque objet dont on est conscient. Dans la véritable méditation, l’accent est mis sur le fait d'être conscience; non pas d'être conscient d'objets, mais de rester présent en tant que conscience primordiale elle-même

La conscience primordiale est la source à partir de laquelle tous les objets surgissent et se dissipent.

Par Nisargadatta:                  

Visiteur : Est-ce que néanmoins la méditation, la répétition d'un mantra ou toute autre discipline ne constituent pas une aide ?

Maharaj : Si cela vous tente, allez-y, faites-le, mais cela ne vous amènera pas à la vérité. Aucune méthode ne peut conduire à la vérité, elle ne peut que discipliner l'esprit pendant une certaine période. Du point de vue de l'Absolu, même la méditation constitue un engourdissement de la conscience. Vous émoussez son acuité, vous lui substituez quelque chose alors que la méditation devrait être pure observation, une observation qui ne se mêle en rien de ce qui est observé.

Laissez les pensées aller et venir et entre deux pensées, forcément, vous vous tiendrez dans le lieu du maintenant. C'est là uniquement que réside la réalité.

Je vous conseille de ne pas vous empêtrer dans ces pratiques inutiles et plutôt de vous accrocher à la conscience elle-même, à ce qui éprouve Je, et de vous livrer à elle, de vous y abandonner. Je vous le conseille parce que c'est la seule chose à faire.

Il faut que vous compreniez ce qu'est cette conscience, elle ne comporte pas ces catégories établies par les psychologues : ego, anima, subconscient, supra-conscient. Ils s'efforcent de construire un système afin de justifier leurs concepts. Orientez-vous vers ce qui précède les concepts.

Lorsque vous réussirez malgré tout à comprendre et à vous établir dans cette pure observation, de nombreuses choses vont surgir en vous, c'est-à-dire dans votre conscience et vous allez penser « je suis ceci, je suis cela ». Des miracles peuvent même se produire mais ne vous y associez surtout pas parce que tout cela se maintient au niveau de la conscience et la conscience n'est pas la réalité. Ce que vous pouvez accepter n'est pas la réalité.

 

 

 

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